The Last of the Beothuks : Shawnadithit or Santu?
(Le dernier des Beothuks: Shawnadithit ou Santu?)
Conférencier: Roy Wright
Quand : Jeudi, 18 février 2016, de 19h30 à 21h
Où : Édifice Centennial Hall
288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais suivie d’une période de questions bilingue.
Alors que la plupart des canadiens s’intéressant de près à l’histoire ont entendu parler de Shawnadithit et de son tragique destin, très peu connaissent le nom de Santu. Son histoire a été publiée en 1922 par le professeur Frank G. Speck de l’université de Pennsylvanie. Il a écrit la courte monographie « BEOTHUK AND MICMAC » après une rencontre avec Santu, le dernier Beothuk encore vivant parmi les Micmacs de Conn River à Terre-Neuve il y a un siècle.
Cette rencontre extraordinaire découle de la persévérance de Speck et de la confiance mutuelle développée entre cet ethnologue non-conformiste et les peuples indigènes, surtout les Algonquiens, avec lesquels il a travaillé dans l’est de l’Amérique du Nord, des Catawba de Caroline du Sud aux Lenni-Lenape, Abénaquis-Penobscot, Passamaquoddy-Maliseet, Micmac et Naskapie-Crie du nord-est jusqu’au Labrador.
Nous nous concentrerons sur cette partie très peu connue de l’histoire de Terre-Neuve, retraçant les premières origines de ces « Indiens peaux-rouges » jusqu’aux premiers chasseurs au sud de la dernière glaciation du Bouclier Canadien.
Le fils de Santu Toney et sa famille. Photo de Frank Speck. Courtoisie de American Philosophical Society (4595a)
Santu Toney. Photo de Frank Speck 1910. Courtoisie de American Philosophical Society (4595a)
Shanawdithit