Dans la section de nos pionnières, nous regroupons quelqu'unes des femmes qui se sont démarquées par leurs accomplissements exceptionnels, que ce soit dans le sport, l’éducation, la bienfaisance, le service à la communauté ou autre discipline.
Alice a épousé Louis Carrière. Leur maison sur Woodland accueille le bureau de poste où elle a été postière de 1919 à 1946. Avec Mme William Angell, elle organise plusieurs levées de fonds pour la Beaurepaire United Church.
Elsie Meighen est née à Perth, Ontario, le 22 janvier 1872. C’est une femme qui a marqué son époque. Elle épouse Robert Wilson Reford en 1894. Son père, Robert Meighen, est président de la Lake of the Woods Milling Co. (fabricant de la farine Five Roses). Sa mère, Elsie Stephen, est la sœur de Lord Mount Stephen. Elsie a été instigatrice dans la fondation du Women’s Canadian Club of Montreal. Elle est aussi philanthrope et musicienne et œuvre au sein de VON (Victoria Order of Nurse). La maison située au 13, Pointe Thompson a été sa résidence d’été de 1891 à 1907. En 1918, elle hérite du domaine Stephen Lodge de son oncle George, Lord Mount Stephen, à Métis. Suite à une appendicite qui l’empêchera de pratiquer la pêche au saumon, elle y créera les Jardins de Métis. Elsie acquiert une grande réputation d’horticultrice.
Georgette Simard Cartier est l’épouse du Dr George Etienne Cartier, chirurgien cardio-vasculaire. En 1947, elle achète la maison située au 476, chemin Lakeshore et ce fut leur résidence d’été durant 30 ans. Mme Cartier a envoyé plusieurs demandes auprès des membres du gouvernement afin d’obtenir la permission de continuer d’utiliser le nom Beaurepaire sur les envois postaux, en 1958, et la ré-installation du panneau Beaurepaire au bord de la route, en 1964. Elle y réussit.
Leur fils, le Dr George Étienne Cartier, psychiatre, acheta la maison en 1977 et l’isola pour en faire sa résidence principale. Il y demeura jusqu’à son décès en juillet 2010.
Jeune fille à Londres en Angleterre, Mabel commence ses championnats de natation et continue lorsque sa famille immigre à Montréal en 1910. En 1914, elle est la 2e femme au Canada à remporter le prix le plus important attribué à une nageuse par la Royal Life Saving Society. Elle remporte un championnat de l’Est de l’Ontario en 1927 alors qu’elle était mère de 2 enfants.
La famille de Marguerite Frigon déménage à Beaurepaire en 1912. Elle a été bénévole à la bibliothèque durant 32 ans. La bibliothèque n’avait aucun livre en français lorsqu’elle lance un appel sur les ondes de CKAC et reçoit 300 livres. Elle a été sacristine durant 15 ½ ans à l’école St-Joseph (St-Rémi), auxiliaire de Manresa durant 9 ans. En 1958, elle est responsable de la pétition envoyée au ministre des postes pour conserver le nom Beaurepaire sur les envois postaux.
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