Aboriginal Human Rights: Contemporary Perspectives
(Droits des aborigènes: perspectives contemporaines)
Conférencier : Ellen Gabriel, de Kanehsatà:ke
Quand : Jeudi 20 septembre 2012, de 19h30 à 21h
Lieu : Édifice Centennial Hall,
288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A7
Conférence en anglais suivie d’une période de questions bilingue.
Mon voyage vers la réconciliation
Conférencier : Francine Lemay
Quand : Jeudi 18 octobre 2012, de 19h30 à 21h
Lieu : Salle des média de la bibliothèque de Beaconsfield,
303, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A7
Témoignage en français de Francine Lemay, résumés successifs en anglais par son mari, Daniel Lacasse.
Période de questions bilingue.
Francine Lemay est la sœur du caporal Marcel Lemay qui a été tué lors de la crise d’Oka en 1990. Elle exposera comment, 14 ans plus tard, le livre At the Woods’ Edge,
qui raconte l’histoire du peuple de Kanehsatake depuis l’arrivée des
Européens en terre d’Amérique, a changé sa perspective sur les Autochtones et comment sa rencontre avec Mavis Etienne l’a amenée sur la voie de la guérison et de la réconciliation. Ce livre qu’elle a traduit et dont le lancement a eu lieu le 11 juillet 2010 à Kanehsatake lui ouvre des portes pour créer des ponts entre Autochtones et non-Autochtones. À l’orée des bois vise à informer les Francophones et à faire tomber des préjugés ancrés dans la psyché sociale depuis bien des lunes.
Détentrice d’un baccalauréat en traduction de l’Université de Montréal et d’une majeure en études bibliques, Francine Lemay est travailleuse autonome et traduit, entre autres, le magazine In Touch des Ministères du pasteur Charles Stanley depuis près de douze ans.
St. Lawrence Seaway: from Procrastination to Realisation
(La Voie maritime du St-Laurent : de la procrastination... à la réalisation)
Conférencier: Fred Parkinson
Quand : Jeudi 16 novembre 2017, de 19h30 à 21h
Où : Édifice Centennial Hall
288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais. Période de questions bilingue.
Les premiers pourparlers entre le Canada et les États-Unis en vue d’un système de navigation de Montréal au lac Ontario eurent lieu en 1895. La détermination faisait défaut, cependant des discussions ont conduit à l’établissement de la Commission mixte internationale (CMI) en 1909, commission qui s’occuperait des questions concernant les cours d’eau partagés par les deux pays. En 1949, le besoin d’une liaison fluviale était devenu pressant, aussi des négociations sérieuses ont été menées avec la CMI. Les progrès ont été entravés par les contestations des compagnies ferroviaires ainsi que par divers autres intérêts commerciaux bien établis, mais finalement les intérêts des exploitations minières, industrielles et agricoles l’emportèrent et un accord a pu être mis en place. La construction de la voie maritime a commencé en 1954.
La construction des 5 écluses canadiennes, des 2 écluses américaines ainsi que de la centrale à Cornwall-Massena, a nécessité des modifications majeures le long du fleuve. Onze villages ont été noyés, seulement deux ont pu être reconstruits au-dessus du niveau final du fleuve. Les routes et les voies de chemins de fer ont dû être relocalisées. L’ensemble du système a été salué comme le plus grand projet de navigation jamais entrepris dans le monde.
La voie maritime a été achevée et est devenue opérationnelle en 1959. En 190 jours de la même année, 25,1 millions de tonnes de cargo ont transité. La circulation des navires a augmenté pour atteindre un maximum de 80 millions de tonnes en 1979 et ensuite a diminué jusqu’à environ 40 millions de tonnes par an à l’heure actuelle. Cependant les améliorations apportées aux écluses et aux canaux ont progressivement augmenté la saison de navigation. En 2006, les navires pouvaient naviguer pendant 283 jours.
Grâce à la voie maritime qui donne accès aux Grands Lacs, les retombées économiques annuelles partagées par les nombreuses industries et le secteur agricole des deux pays ont été estimées à plus de 35 milliards de dollars américains.
Fred Parkinson est Ingénieur Civil/Hydraulique à la retraite.
Pendant 45 ans, Fred a travaillé en tant qu’ingénieur dans le domaine de l’hydro-électricité et la navigation maritime. Il a été responsable d’études visant à améliorer l’opération des écluses de la voie maritime dans les conditions de glace au printemps et à l’automne. Il a également participé aux études sur modèle réduit pour élargir et approfondir le chenal de navigation à l’aval de Montréal. D’autres études sur des modèles plus limités ont permis la mise au point de systèmes d’opération de plusieurs écluses sur les canaux Trent, Rideau, ainsi qu’outre-mer pour le canal Panama.
Dans le secteur de l’hydroélectricité, son premier projet au Québec a été le barrage de Carillon sur la rivière Outaouais. À cette époque, Hydro-Québec se lançait dans un programme ambitieux d’aménagements et Fred a pu participer aux études hydrauliques effectuées pour les projets des rivières Manicouagan et Outardes dans la région du Bas-St. Laurent, ainsi que sur les rivières La Grande, Eastmain et Caniapiscau dans les régions des baies James et Hudson. Il a été également le principal responsable des études-clés de design et mise-au-point pour plusieurs aménagements majeurs au Manitoba et en Colombie Britannique. Son expertise accumulée sur ces projets lui a ouvert la possibilité de travailler en tant qu’expert-conseil pour des projets outre-mer : Iraq, Pakistan, Népal, Madagascar, Philippines, Viet Nam, Nigeria, Soudan, Bolivie, Belize, Venezuela et Colombie. En 2003, pour clôturer sa carrière, il a été appelé comme témoin-expert devant la cour au sujet des graves inondations de 1996 de la rivière des Ha Ha dans la région du Saguenay.
À sa retraite, Fred a travaillé dix-huit mois dans un sous-comité de la Commission Mixte Internationale qui était chargée d’étudier les opérations de contrôle de la Voie Maritime et leurs effets sur les niveaux dans le lac Ontario et le fleuve St. Laurent. L’objectif était de recommander des modifications qui seraient plus acceptables aux différents intervenants, en particulier, dans le domaine environnemental.
Dernière Minute : Il y aura un invité spécial lors de la conférence.
Dr Murray Clamen, secrétaire à la retraite de la Section canadienne de la Commission mixte internationale, présentera un court diaporama décrivant les activités de la Commission mixte internationale, ainsi que quelques études typiques impliquant les rivières et les lacs le long de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Avant de devenir secrétaire, Dr Clamen a été conseiller technique supérieur de CMI pour plus d’une décennie sur toutes les questions liée à la gestion des eaux transfrontalières du système des Grands Lacs et du Saint-Laurent.
Two Loyalist Families and their Descendants
(Deux familles loyalistes et leurs descendants)
Conférencier: Gary Aitken
Quand: Jeudi, 16 octobre 2014, de 19h30 à 21h00
Lieu: Édifice Centennial Hall,
288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais suivie d’une période de questions bilingue.
Gary Aitken est un descendant dont les ancêtres loyalistes se sont installés dans les Maritimes et dans l’est de l’Ontario. Il nous parlera de leurs origines au Canada et des legs qu’ils nous ont laissés. Les générations successives ont eu tendance à se retrouver au centre d’événements historiques importants : la guerre de 1812, la politique, la Révolution américaine, la Confédération, la construction de bateaux, le RMS Titanic, etc.
The Rich World of Family History Research
Conférencier: Gary Schroder, Président, Quebec Family History Society
Quand : Jeudi 21 septembre 2017, de 19h30 à 21h
Où : Édifice Centennial Hall
288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais. Période de questions bilingue.
La recherche de l'histoire familiale est devenue un des passe-temps en plus forte croissance dans le monde. Le but de cette présentation sera d'explorer quelques uns des différents types de documents historiques utilisés en recherche généalogique au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Unis ainsi que dans d'autres parties du monde. Ceci inclut les registres de l'état civil des naissances, mariages et décès, les registres des églises, les recensements, les documents de successions, les registres fonciers et même les enregistrements de chiens. Nous verrons comment poursuivre la recherche de votre propre histoire familiale, surmonter le “mur de briques” ou retracer un insaisissable ancêtre autochtone au Canada.
Gary Schroder est ou a été
- Président de QFHS, Quebec Family History Society, depuis 1995.
- Président de la conférence international sur l’histoire familiale 'Roots' ayant eu lieu à l’université McGill en 1997, 2002, 2007, 2011 et 2015.
- Professeur de cours sur l’histoire familiale à l’université McGill et au collège Champlain.
- Conférencier de sociétés historiques et généalogiques à travers l’Amérique du Nord.
- Orateur lors de la Conférence internationale 2001 sur l’histoire des familles écossaises, tenue au Trinity College, Dublin.
- Membre du comité consultatif spécial du Conseil de Bibliothèque et archives Canada.
- Éditeur de nombreuses publications, dont Christ Church, Montreal Marriages 1766-1850.
- Invité à de nombreuses reprises de la radio et télévision canadienne, répondant aux différentes questions généalogiques et faisant la promotion de la valeur pédagogique de la recherche de l’histoire familiale.
- Consultant à la recherche sur les versions américaine, britannique et canadienne de la série télévisée «Who Do You Think You Are»
- Créateur des journées « All Day Genealogical Seminars » à la bibliothèque de QFHS.
Il s’intéresse principalement aux ressources canadiennes, anglaises, irlandaises et britanniques (militaires) pour les généalogistes
Son premier ancêtre connu au Canada était son aïeul Cornelius Flynn arrivé à Québec en 1805. Cornelius Flynn 1787-1861, natif de Cork, Irlande, a servi dans la Royal Navy pour plus de 20 ans et fut blessé à bord du HMS Agamemnon durant la bataille de Trafalgar.
My Experiences of Expo 67
Conférencier: Gary W. Sims
Quand : Jeudi 19 octobre 2017, de 19h30 à 21h
Où : Édifice Centennial Hall
288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais. Période de questions bilingue.
Notre conférencier nous parlera de ses expériences durant les fêtes du centenaire et de celles l’ayant menées aux cérémonies d’ouverture et de fermeture d’Expo ’67 et de ce qui s’ensuivit.
Gary W. Sims débute sa collection sur le Centenaire du Canada et sur l’Expo’67 en 1964. Il présente de petites expositions chez des voisins et chez des amis sur différents pays. Il est bénévole au musée de Lachine et en 1966, il y monte une exposition sur le Centenaire et sur Expo’67, son joyau. En 1967, Gary est assigné par la ville de Lachine au poste de directeur de Lachine 67 pour coordonner les événements du Centenaire et du 300e anniversaire de la fondation de la ville de Lachine. Il écrit une chronique hebdomadaire sur les événements des célébrations du Centenaire sous le titre Centennial Report dans le Lachine Messenger. En tant que directeur de Lachine 67 et comme journaliste, la corporation Expo’67 lui remet une passe spécial pour les
attachés de presse qui lui donne un accès illimité au site. Durant cette période, il rencontre plusieurs chefs d’état et autres célébrités. Grâce à cette passe, des forfaits V.I.P. et un traitement pour attaché de presse lui sont attribués lors de ses visites dans chacun des différents pavillons sur le site de l’Expo. Il en conserve précieusement plusieurs items spéciaux qu’il chérit depuis 50 ans. Gary considère cette époque comme un des moments les plus exaltants de sa vie. Le privilège dont il a joui en 1967 n’a jamais été pris pour acquis et ne sera jamais oublié.
Quebec B C, i e Before Columbus!
(Le Québec colonisé avant Christophe Colomb)
Conférencier: Gérard Leduc Ph D
Quand: Jeudi, 16 janvier 2014, de 19h30 à 21h00
Lieu: Édifice Centennial Hall,
288 Beaconsfield Blvd, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais suivie d’une période de questions bilingue.
Le dogme que Christophe Colomb fut le premier Européen à s’établir en Amérique est contesté par Gérard Leduc après plus de vingt-cinq ans de recherche dans les Cantons de l’Est et ailleurs au Québec, en Ontario et en Nouvelle-Angleterre.
On retrouve l’évidence du passage des Phéniciens, des Celtes et des Vikings dans notre environnement qui recèle de nombreux vestiges, la plupart de pierre.
Ces navigateurs au long cours ont profité des courants océaniques pour des allers-retours entre l’Europe, le Moyen-Orient et les Amériques dans le but de s’implanter ici. Ils ont voyagé par mer sur des bateaux rudimentaires et avec de bonnes connaissances de navigation. Des milliers de cairns ou monticules de pierres et des pétroglyphes, ou écritures gravées sur la pierre, témoignent de leur ancienne présence. Pour régler leur calendrier, ils ont créé des alignements de pierre sur des événements solaires déterminants, comme aux équinoxes et aux solstices.
Des datations radio carbone ont confirmé la présence de ces constructeurs de pierre aussi ancienne que 2000 ans avant aujourd’hui. À Vale Perkins dans les Cantons de l’Est, un moulin à eau fut construit vers l’an 1560, soit 300 ans avant l’arrivée des premiers colons de l’endroit.
D'une culture avancée, les créateurs des sites décrits maîtrisaient l’écriture, l’astronomie, la géométrie, l’arpentage et la maçonnerie. Ils possédaient des outils de fer et exploitaient des mines de cuivre. Ils sont venus ici dans le but de s’y installer. Il s’agit d’importantes populations qui ont résidé en permanence. Que sont-elles devenues? Il faut poursuivre la recherche.
The Knights Templar Take to the Sea towards Nova Francia
(Les Templiers prennent la mer vers Nova Francia)
Conférencier: Gérard Leduc
Quand : Samedi, 25 juin 2016, de 10h à 12h
Où : Annexe Herb-Linder (Boulingrin)
303, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A7
Conférence en anglais suivie d’une période de questions bilingue.
Une conférence illustrée inédite par Gérard Leduc Ph D, de Potton
L’ordre du Temple est créé à Jérusalem en 1099 et sa branche armée, les Templiers, a pour but de protéger les pèlerins en Terre-sainte. Ce qui ne les empêche pas de conquérir la Palestine, d’établir une multinationale et de se doter d’une grande flotte. Ils rejoignent les autres continents et, en moins de deux siècles, deviennent immensément riches. En 1314, le roi Philippe le Bel les arrête et nombreux finissent leur jour sur le bûcher. Des milliers d’autres s’échappent et s’installent dans des pays voisins pour une vie meilleure.
À leur apogée, ils accostent en Nouvelle-France et y laissent de multiples vestiges dans les archives et dans plusieurs anciens bâtiments répartis sur le territoire du Québec, et ailleurs dans le nord-est américain. On reconnaît leur passage par la croix pattée rouge sur les plans de Ville-Marie, dans les ruines de forts très sophistiqués à Montréal, de même que sur la côte de la Nouvelle-Angleterre et à Terre-Neuve. Une découverte majeure est celle d’un poste templier d’une mission religieuse sur l’île de Chekoutimi, sur la rivière Saguenay, face à la ville actuelle de La Baie (Chicoutimi). Cette île mythique n’est plus, mais mes recherches l’ont redécouverte.
Architectes et artisans chevronnés, imbus d’astronomie et de mysticisme, ces pionniers-templiers en ont laissé des traces dans leurs bâtiments. Ils ont construit des tunnels et des chambres secrètes.
Comment les Templiers ont-ils disparu? Le Petit âge glaciaire débutant vers 1300 A.D.? La peste bubonique? L’hostilité des Indiens?
À la Renaissance, les puissances d’Europe se lancent dans les Grandes découvertes. De France, les rois envoient des agents secrets à la recherche des sites que les Templiers ont abandonnés quelque 200 ans auparavant en Nova Francia. On peut suivre ainsi la route de nos découvreurs partis à la recherche des Templiers disparus.
Aujourd’hui, les liens des francs-maçons avec la tradition des Templiers sont fascinants à découvrir.
Gérard Leduc
À la suite de ses études en biologie à l’université de Montréal, Gérard Leduc s’est inscrit à Oregon State University où il a obtenu un Ph. D. en pêcheries, en 1966. Il a enseigné au Département de biologie de l’Université Concordia jusqu’en 1990. Dans les Cantons-de-l’Est, il a fondé l’Association du patrimoine de Potton qu’il a présidée durant quinze ans. Il poursuit des recherches sur le patrimoine local et sur divers vestiges de pierres provenant d’anciennes civilisations européennes (Celtes et Vikings). Il est l’auteur de nombreux communiqués de presse sur l’histoire et l’archéologie locales, d’une vidéo, d’expositions et d’un livre sur l’histoire de Potton. Il est aussi animateur d’excursions et conférencier.
Parallèlement, il a entrepris des recherches sur une ancienne présence des Templiers en Nouvelle-France bien avant le Régime français du 17e siècle. Un livre est en préparation sur le sujet et il écrit sur l’énigme des francs-maçons.
Nouvelle-France, un « rêve d'empire » français
Conférencier: Gilles Laberge
Quand: Jeudi, 17 janvier 2013, de 19h30 à 21h00
Lieu: Édifice Centennial Hall,
288 Beaconsfield Blvd, Beaconsfield, H9W 4A7
Conférence diaporama en français suivie d’une période de questions bilingue.
En mars 2009, Gilles Laberge nous avait parlé des Iroquoiens du Saint-Laurent. Il nous revient avec un survol de notre nouveau thème pour 2013, la Nouvelle-France :
Un « rêve d’empire » français des XVIIe et XVIIIe siècles dans la jeune Amérique.
Autant, cette jeune colonie allait progressivement atteindre des proportions colossales sur ce nouveau continent, autant le faible nombre de sa population et de son économie représentait de graves déficiences. Dans cette grande étendue vierge, où tout n’était que forêt à perte de vue, les trois principaux moteurs de l’économie furent les ressources naturelles des fourrures, d’ailleurs abondamment exploitées, et plus tard au XVIIIe siècle, le réseau des constructions militaires et les surplus agricoles. Pour pouvoir abondamment récolter les fourrures, des relations harmonieuses furent graduellement développées avec l’ensemble des premières nations, et inévitablement, les mesures de colonisation furent toujours reléguées au second plan.
Cette conférence permet de faire revivre et de replonger l’auditoire dans l’époque cruciale des pionniers et de la mise en place de la trame socio-économique du Canada actuel. La présentation cherche à fournir un tour d’horizon illustré, avec quantité d’images, des différentes facettes de la vie socio-économique de l’époque coloniale : géographie, population, politique, économique, militaire, religieux, en plus des composantes de la vie matérielle : architecture, alimentation et vêtements. En somme, une bonne introduction.
ASTRONOMY: Canada's Stonehenge in 3200 BC,
and Gregory's Bologna in AD 1575
(ASTRONOMIE: Le Stonehenge canadien en 3200 av. J.-C.,
et La Bologne de Grégoire III en 1575 apr. J.-C)
Conférencier: Gordon Freeman
Quand : Samedi, 25 juin 2016, de 14h à 16h
Où : Annexe Herb-Linder (Boulingrin)
303, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A7
Conférence en anglais suivie d’une période de questions bilingue.
M. Freeman et son épouse ont découvert le Temple solaire (Sun Temple) près de Majorville dans le sud de l’Alberta le 21 août 1980. Depuis, ils ont séjourné sur le site durant plusieurs jours en été, automne, hiver et printemps, tous les mois sauf en février. Un total d’environ 250 jours.
Le Temple contient des calendriers solaire et lunaire précis, marqués de longues lignes de pierres, ou cairns, pointant exactement sur le levée et le coucher du soleil et de la pleine lune lors des dates charnières du calendrier : solstices d’été et d’hiver, équinoxes du printemps et de l’automne. (En vieil anglais, henge veut dire hinge (hinge dates ou dates charnières), d’où le nom Stonehenge.)
La découverte la plus remarquable a été que les dates lors desquelles le jour et la nuit sont de longueur égale de 12 heures chacun, les équinoxes, ne sont pas les dates dites de l’équinoxe selon notre calendrier, le calendrier grégorien.
M. Freeman nous démontrera comment le calendrier solaire de Great Plains fonctionnait en 3200 av. J.-C. et dans la Bologne de Grégoire en 1575 apr. J.-C. Et nous dira pourquoi le Pape Grégoire III a donné la mauvaise date à l’équinoxe en 1582 apr. J.-C.
De nouvelles découvertes sont mises à jour à mesure qu’il fait l’analyse des 13,000 photographies du site.
Gordon Freeman est né en 1930 à Hoffer, Saskatchewan, et a été introduit aux artéfacts de l’Âge de pierre à l’âge de six ans. Son père ramassait des pointes de flèche en pierre et des outils de pierre dans les prairies de la Saskatchewan après que les vents secs eurent érodé les sols cultivés.
Il a obtenu un M.A. de l’Université de la Saskatchewan, un Ph.D. de McGill, et un D.Phil. de Oxford. Il est physicien en chimie, a été durant dix ans Président de Chimie physique et théorique à l’Université de l’Alberta, et durant trente ans Directeur du Centre de recherche en radiation à ce même endroit. Il est maintenant professeur émérite. Durant cinquante ans, il a innové en études interdisciplinaires en chimie, physique, archéoastronomie et humanité. Il a plus de 450 publications à son actif en chimie, physique, archéoastronomie et autres sujets.
Comme passe-temps, il a visité plusieurs sites archéologiques au Canada, aux États-Unis, en Angleterre, Irlande, Europe et Asie. En 1980, son épouse Phyllis et lui ont découvert un Temple solaire vieux de 5200 ans dans le sud de l’Alberta et l’étudient depuis ce temps. En 1989, ils ont transporté en Angleterre leurs techniques d’observation développées en Alberta afin de résoudre la controverse entourant un possible calendrier à Stonehenge. Les magnifiques calendriers anciens presque identiques du sud de l’Alberta et de Stonehenge ont d’innombrables répercussions sur la préhistoire et l’histoire internationales.
Livre écrit par cet auteur: HIDDEN STONEHENGE: Ancient Temple in North America Reveals the Key to Ancient Wonders, London, Watkins Publishing, 2012.
REMEMBERING SCOTLAND’S CONTRIBUTION TO MONTREAL
ON THE OCCASION OF ITS 375th ANNIVERSARY
(Souvenirs de la contribution écossaise à Montréal
À l’occasion de son 375e anniversaire)
Conférencier: Révérend J.S.S. Armour, D.D.
Quand: Jeudi 16 février, 2017, de 19h30 à 21h
Lieu: Édifice Centennial Hall,
288, boulevard Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais suivie d’une période de questions
Rév. Armour est ministre émérite de l'église St. Andrew and St. Paul sur la rue Sherbrooke - congrégations issues de l’originale Scotch Kirk (Église écossaise) sur la rue Saint-Gabriel, fondée en 1792. À quelques pas de son ancienne église (qui est d'ailleurs l'église régimentaire du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada), nous découvrons la contribution écossaise à la ville de Montréal. A l'ouest, la rue Mackay nommé pour Donald Mackay, un des premiers trafiquants de fourrures; et la rue Simpson, du nom de Sir George Simpson, gouverneur de la Compagnie de la Baie d'Hudson. L'église est sur la rue Redpath, qui menait autrefois à la maison du magnat du sucre John Redpath, dont le fils Pierre a donné à McGill le Musée Redpath et la bibliothèque Redpath. Amy Redpath vivait en face de l'église dans une jolie maison entourée d’arbres et de vertes pelouses, maintenant cachée par l’édifice Port Royal. Amy a donné le portail Roddick de l'Université McGill, en mémoire de son mari, écossais terre-neuvien de Harbour Grace. À l'est de l'église, il y a la rue Drummond, du nom de la femme de John Redpath, la rue McTavish et la rue Hutchison. Voilà pour les noms de rue! Passons maintenant aux institutions - Trafalgar School for Girls, le Musée des Beaux-arts, Ogilvy, l'hôpital général de Montréal, sans oublier l'université de James McGill, rendue célèbre par un autre Écossais, Sir William Dawson - ses bâtiments donnés par des hommes dont les noms étaient McLellan, Macdonald, Strathcona et Mount Stephen. Et derrière l'église est le Mille Carré Doré, autrefois lieu d’habitations des plus riches familles du Dominion, en grande partie des Écossais. Les historiens parlent d’ascendance anglaise - écossaise serait plus juste, comme vous allez l’apprendre durant cette conférence.
J.S.S. Armour détient des diplômes des universités de Toronto, Edinburgh, Memorial et Union Theological Seminary de la ville de New York, ainsi qu'un doctorat honorifique du Collège Presbytérien, Montréal. Il est l'auteur de trois livres et l’éditeur des histoires du Club de curling Royal Montréal, du Collège Presbytérien, Montréal et de l’Église Dissenting Church of Christ à St. John’s, Terre-Neuve. Lors de sa retraite de St. Andrew and St. Paul en 2000, il prend la décision de s’installé à Beaconsfield.
Céramique du Québec, une passion!
Conférencier: Jacqueline Beaudry Dion
Quand: Jeudi, 16 mai 2013, de 19h30 à 21h00
Lieu: Bibliothèque de Beaconsfield, salle des média
303 Beaconsfield Blvd, Beaconsfield, H9W 4A7
Conférence diaporama en français suivie d’une période de questions bilingue.
Jacquelne Beaudry Dion est présidente de l'Association des Collectionneurs de Céramique du Québec. Elle nous présentera un survol de l'histoire de la céramique au Québec des 19e et 20e siècles, avec illustrations à l'appui.
Jacqueline Beaudry Dion, B. A., B. Péd., a été directrice d’une galerie d’art contemporain pendant une vingtaine d’années, présentant une douzaine d'expositions chaque année. Avec son mari, Jean-Pierre Dion, Ph. D., elle s’intéresse au patrimoine canadien, en particulier la céramique et le verre, depuis une quarantaine d’années, en tant que chercheure, collectionneuse, conférencière, auteure, et commissaire d’expositions. Son intérêt pour la Mycologie lui a permis de développer, au cours des derniers quinze ans, ses talents de photographe, en débutant par la macro-photographie de champignons pour se spécialiser en photos de céramique.
Elle et son mari ont écrit de nombreux articles sur la céramique des 19e et 20e siècles au Québec et aux États-Unis et publié, à compte d’auteurs, La Poterie des Dion (1984) et Céramistes du Québec 1940-1970 (2010, seconde édition revue et augmentée en 2011). Ils sont auteurs des catalogues d’exposition pour lesquels ils étaient commissaires : Maîtres céramistes formés à l’École du meuble de Montréal (Musée des maîtres et artisans du Québec, 2011) et Gilles Derome potier et humaniste (Musée du Haut-Richelieu, 2012). Ils seront à nouveau commissaires au Musée du-Haut-Richelieu, printemps / été 2013, pour l'exposition sur Wanda Rozynska et Stanley Rozynski : au coeur de la Céramique de l'Estrie.
Jacqueline Beaudry Dion est aussi l’auteure et photographe du premier répertoire de marques au Québec et même au Canada : 580 marques de céramistes du Québec, édité en juin 2011 par l’Association des collectionneurs de céramique du Québec (ACCQ) dont elle est la présidente.
Fleury Mesplet (1734-1794) and the Birth of Freedom of Expression in Quebec (1776)
Conférencier: Jacques G. Ruelland Ph.D.
Quand : Jeudi 18 mai 2017, de 19h30 à 21h
Où : Édifice Centennial Hall
288, boul. Beaconsfield, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais. Période de questions bilingue.
Né à Marseille, élevé à Lyon, l’imprimeur Fleury Mesplet (1734-1794), décide un jour de fuir l’intolérance qui règne alors en France et se réfugie en Angleterre. Il y rencontre Benjamin Franklin, qui le recrute en tant qu’imprimeur francophone du Congrès continental, en lutte contre les Anglais. C’est ainsi qu’il imprime les Lettres envoyés par les congressistes américains aux habitants de la Province de Québec pour les inciter à se joindre à eux contre leur ennemi commun : les Anglais. En vue de renforcer ce dessein, Franklin arrive à Montréal en 1776, et Mesplet l’accompagne : il sera l’instrument de la rébellion nord-américaine contre l’oppresseur européen. Mais le projet échoue ; les patriotes américains sont décimés par les Anglais. Toutefois, Mesplet décide de rester à Montréal, malgré une incarcération « préventive » de presque un mois. Aidé de quelques amis aussi « éclairés » que lui par la philosophie des Lumières (Valentin Jautard, Pierre du Calvet, etc.), il y fonde en 1778 le premier journal d’opinion au pays, la Gazette littéraire, et la première société de pensée, l’Académie de Montréal – laquelle cache peut-être une loge maçonnique française. Après un dur emprisonnement de trois ans, Mesplet retrouve sa femme, ses amis, son atelier, ses valeurs et ses combats et crée, en 1785, sur de nouvelles bases, un second journal, la Gazette de Montréal, qui lui survit encore aujourd’hui. Par-delà les siècles, entre la guerre d’Indépendance américaine et la Révolution française, l’histoire de Mesplet rappelle que la lutte pour la liberté d’expression est toujours d’actualité.
Né à Spa (Belgique) en 1948, Jacques G. Ruelland a immigré au Canada en 1969, nanti d’un diplôme de technicien en imprimerie de Liège (Belgique). Il détient maintenant un BA and une MA en philosophie des sciences, une deuxième MA en histoire, une troisième en muséologie et un Ph.D. en histoire des sciences. Il a enseigné la philosophie au Collège Édouard-Montpetit (Longueuil) pendant 31 ans (1979-2010), et il enseigne actuellement l’histoire, à titre de professeur associé, au Département d’histoire de l’Université de Montréal. Il travaille également à titre de muséologue pour le Musée des Maîtres et Artisans du Québec (Saint-Laurent), et pour les Muséales (un ensemble de cinq musées) de Mont-Saint-Hilaire. Il a signé quelque cinquante livres publiés au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie, et traduits en diverses langues. Il a présidé la Société de philosophie de Montréal et la Société des écrivains canadiens ; il a été secrétaire de la Société historique de Montréal et de la Société de philosophie du Québec. Il a gagné plusieurs prix pour ses travaux, notamment deux fois le Prix Percy-W.-Foy de la Société historique de Montréal en 1987 and 1988, ainsi que le Prix spécial de français et une Mention spéciale lors des Prix du Ministre [de l’Éducation du Québec] en 1995. En 1999, le Dr Ruelland a reçu la Médaille d’Or du Rayonnement culturel de la Renaissance française (une association parrainée par le Gouvernement de la France) pour le caractère multiculturel de son œuvre et, en 2003, il était adoubé chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques par le Gouvernement de la France pour la qualité de son enseignement et de ses écrits. Site Internet : www.ruelland.ca
How in 1914
(Pourquoi en 1914 le Canada est allé en guerre pour un "vieux chiffon de papier")
Conférencier: Jean-Pierre Raymond
Quand: Jeudi, 19 mars 2015, de 19h30 à 21h00
Lieu: Édifice Centennial Hall
288 Beaconsfield Blvd, Beaconsfield, H9W 4A4
Avant cette conférence, la Société historique Beaurepaire-Beaconsfield montrera une vidéo de 7 minutes prise lors de la cérémonie de lancement pour le Parc des Héros et lors de la cérémonie d'inauguration du Parc des Héros, afin de souligner l'implication, dans ce projet, de l'école Beaconsfield High School et plus spécialement des étudiants Cheyenne Skurczak et Devyn Sherry, porte-parole de cette école. Des certificats de reconnaissance, accompagnés du Prix Roberta-Angell 2015, seront présentés à l'école ainsi qu'à ces deux étudiants.
Conférence en anglais, avec visuels en français, suivie d’une période de questions bilingue.
Jean-Pierre Raymond, ingénieur retraité, vous parlera de plusieurs faits peu connus qui expliquent comment une série d’erreurs de jugement ont pu enclencher une telle catastrophe. Il expliquera le processus légal qui a amené le Royaume-Uni, et donc le Canada, dans la Première Guerre mondiale et les motifs qui ont guidé les sept puissances de l'époque. Il présentera la chronologie des événements à partir de la fin de l'ère napoléonienne.
Michel Chartier de Lotbinière, King's Engineer
Conférencier: Jean-Pierre Raymond
Quand: Jeudi, 21 mars 2013, de 19h30 à 21h00
Lieu: Édifice Centennial Hall,
288 Beaconsfield Blvd, Beaconsfield, H9W 4A4
Conférence en anglais suivie d’une période de questions bilingue.
L’ingénieur et passionné d’histoire Jean-Pierre Raymond de Dorval personnifie dans son costume d’ingénieur du Roy de 1758 le premier ingénieur né au Canada. Il vous parlera de la carrière et de la pensée politique de Michel Chartier de Lotbinière qui participa à la Guerre de succession d’Autriche, à la Guerre de 7 ans, à la Guerre d’indépendance des États-Unis et à la Révolution Française. En 1763, il possédait 7 seigneuries, 5 dans la nouvelle Province de Québec dont celles de Lotbinière, de Vaudreuil et de Rigaud et deux dans la Province de New-York. Il participa à Londres au débat sur l’acte de Québec où il convainc La Chambre des communes d’adopter la Loi française (Coutume de Paris), la langue française et la religion catholique ce qui fait de la Province de Québec une société distincte.
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